MUSIQUE CLASSIQUE
XVIIIE CLASSIQUE
LES LUMIÈRES-RÉVOLUTION FRANÇAISE 1E RÉPUBLIQUE Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, abolition de la torture, Instauration du divorce
SONATE, QUATUOR, CONCERTO, SYMPHONIE, BEL CANTO ROCCOCO- MINIATURE
1702-1705 RÉVOLTE DES CAMISARDS
Les camisards sont des protestants français de la région des Cévennes et de la Vaunage, dans le Sud de la France, qui ont mené une insurrection contre les persécutions qui ont suivi la révocation de l'Édit de Nantes en 1685
1707 ABOLITION DE LA COVERTURE- BATEAU À VAPEUR PAPIN
La doctrine de la coverture était au fondement des droits et des obligations réciproques des époux. En vertu de ce principe, la femme mariée perdait à titre individuel toute capacité juridique. Elle ne pouvait aller en justice, ni signer aucun document légal, tel un contrat, en son nom propre. Ses biens et ses revenus étaient abandonnés à la gestion de son mari.
Dorothea von Velen (17 avril 1670 – 21 août 1732), de son nom complet Anna Dorothea Freifrau von Velen née von Ascheberg zu Botzlar est une pionnière de la défense des droits des femmes. Maîtresse de Jean-Guillaume de Neubourg-Wittelsbach, elle parvient à faire abolir la « coverture », doctrine selon laquelle l'existence légale de la femme est suspendue tout le temps du mariage au Palatinat du Rhin en 1707.
1711 L'ESTRO ARMONICO VIVALDI
1715 MORT DE LOUIS XIV sans successeur direct
1717 ARIA- DOUBLE CONCERTO BACH
1719 ROBINSON CRUSOÉ
1721 STRADIVARIUS- CONCERTO BRANDEBOURGEOIS BACH
Eleve de Amati. Antonio Giacomo Stradivari, dit « Stradivarius » (né en 1644 à Crémone, duché de Milan, et mort le 18 décembre 1737 dans sa ville natale, à l'âge de 93 ans), est un luthier italien, fabricant de violons (600), de violoncelles (50), d'altos (12) et de guitares (3)[1], le plus important de sa profession. La forme latine de son nom, « stradivarius »[2] est par antonomase souvent utilisée pour se référer à ses instruments et par métaphore désigne l'excellence dans une matière.
1725 LES 4 SAISONS VIVALDI- MME DE SÉVIGNÉ Lettres posthumes
CONTRASTES
Aigus/ graves
Majeur/mineur
Consonances/dissonances
Monodie/polyphonie
Vif/lent
Nuances forte/piano
Effets d'écho
Solos/Tutti
Timbres
Canaletto : Le Grand Canal et l’église de la Salute, 1730
L’esthétique des lettres de Mme de Sévigné a une particularité chère aux mondains : la variété. Dans le but de ne pas ennuyer le lecteur, notre épistolière change rapidement de sujet pour ne pas tomber dans la monotonie.
Madame de Sévigné construit dès lors un ethos qui traverse tout son discours en projetant une image détaillée de soi pour se plier à l’art de plaire, pour communiquer ses états d’âme et pour faire tomber la distance qui la sépare de sa destinataire.
1730 Le jeu de l'amour et du hasard MARIVAUX
1723 La double inconstance
1731 La vie de Marianne
1734 Le paysan parvenu
1737 Les fausses confidences
1731 L'ABBÉ PREVOST Manon Lescaut
1732 William Hogarth : A Rake’s Progress
Stravinsky a voulu lui aussi tenter sa main à l’intrigue du libertin, ce qui donna The Rake’s Progress (Le Parcours du libertin), opéra en trois actes et un épilogue (1951)
1733 watermusic TELEMANN
1734 FARINELLI- ORATORIO DE NOËL BACH
Le phénomène des castrats s'explique peut-être par la prééminence accordée aux voix les plus aiguës : quand l'opéra prend son essor, dans le deuxième quart du xviie siècle, les sopranos, castrats ou femmes, sont mieux payés que les ténors et les basses.
1735 CHARDIN La blanchisseuse, la mère diligente- DANDRÉ BARDON Tullie faisant passer son char sur le corps de son père (1735)
Une scène de genre, en peinture, est un type d’œuvre peinte ou dessinée qui figure des scènes à caractère anecdotique ou familier. Elle est parfois appelée peinture de genre.
1741 Le messie HAENDEL
1745 POMPADOUR & LOUIS XV le bien Aimé
Louis XV lui fait construire le Petit Trianon comme résidence et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines bourgeoises lui attirent des critiques de la part de l'aristocratie.
À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi, mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV — actuelle place de la Concorde — ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 le palais d’Évreux, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi à la littérature et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
1748 Zadig VOLTAIRE- De l'esprit des lois MONTESQUIEU
1734 Lettres philosophiques
1752 Micromegas
1759 Candide
1763 Traité sur la tolérance
1764 Dictionnaire philosophique
1750 Mort de BACH- orgue- LES BAS BLEUS- NINON DE L'ENCLOS- CASANOVA
Ninon a tenu salon à compter de 1667, au 36, rue des Tournelles à Paris. Ses célèbres « cinq à neuf » avaient lieu chaque jour. Ninon de Lenclos est le symbole de l'aristocrate cultivée et rayonnante, reine des salons parisiens, femme d'esprit indépendant et femme de cœur, représentative de la liberté des mœurs des xviie et xviiie siècles français.
Anne dite Ninon de Lenclos devint une femme de lettres, influencée par les idées épicuriennes, qui savait l'italien et l'espagnol tout en étant versée en sciences. En 1642, à la mort de sa mère, son libertinage et son athéisme affirmés alors que sa respectabilité n'est pas encore acquise font que les grandes dames du salon du Marais se détournent d'elle.
Braque, Hommage à Bach, 1912
Saint-Thomas de Leipziget Frauenkirche de Dresde
The Blue Stockings Society est un mouvement en Angleterre vers le milieu du xviiie siècle, en tant que club de discussion littéraire pour femmes, ce qui est une révolution par rapport aux activités traditionnelles non intellectuelles des femmes.
En France, le terme connut le même sort que celui de « précieuse » au xviie siècle pour devenir une critique. Il fut adopté par les conservateurs et les réactionnaires pour stigmatiser des femmes comme Sophie Gay, George Sand, Delphine de Girardin, et en général toutes les femmes qui affichaient des prétentions littéraires ou intellectuelles.
1752-1754 QUERELLE DES BOUFFONS
La querelle des Bouffons ou guerre des Coinsest une controverse parisienne qui a opposé au cours des années 1752 – 1754 les défenseurs de la musique française groupés derrière Jean-Philippe Rameau (coin du Roi) et les partisans d'une ouverture vers d'autres horizons musicaux, réunis autour du philosophe et musicologue Jean-Jacques Rousseau (coin de la Reine), partisans de l'italianisation de l'opéra français.
1762 Le neveu de Rameau DIDEROT- Du contrat social ROUSSEAU
1765 Jacques le fataliste DIDEROT
1767 ROCCOCO LOUIS XV
Jean-Honoré Fragonard Les Hasards heureux de l'escarpolette.
(Entre 1767 et 1769)
c’est sous le règne de Louis XV que le rococo vit ses plus beaux jours.
Il assiste à la fin de la période baroque et classique aux traits lourds et aux grandes représentations.
Ainsi, il opte pour de petites représentations, pour une peinture de chevalet.
Le vert et le jaune sont mis en avant dans un style délicat et frivole.Les oeuvres produites apparaissent d’une étonnante légèreté repoussant les aspects stricts et durs des années passées.
Il se développe durant l’ensemble du règne de Louis XV et s’inspire grandement de la nature, ses couleurs, sa simplicité. Son nom lui même est tiré de la nature car dérivé de rocaille.
Il est intéressant car il est un des premiers styles de peinture que nous pouvons retrouver dans les grands hôtels ou riches demeures parisiennes.
Nous avons décidé de parler du Rococo car bien que évoluant sur une courte période il marque une rupture totale avec l’ensemble de ce qui existe à cette période. Il traverse le siècle des lumières comme une touche de légèreté et de renouveau dans un monde en changement.
Il disparaît avec la révolution française en 1789 au profit du mouvement néoclassique et du romantisme.
1769 présentation de la COMTESSE DU BARRY à la cour de VERSAILLES
À 21 ans, Jeanne devient une prostituée à la mode protégée par Dubarry. Ce proxénète recherche des clients parmi les membres de la cour dont le duc de Richelieu. Le nombre de passes qu'il la contraint à faire chaque jour finissent par épuiser la jeune fille et il cherche un moyen de pouvoir continuer à l'exploiter sans l'endommager, d'autant plus qu'elle aurait été préservée des maladies vénériennes. Il parvient à mêler ses intérêts avec ceux du duc de Richelieu pour la faire remarquer par le roi Louis XV
Dès la mort de Louis XV (10 mai 1774), son petit-fils et successeur Louis XVI, probablement inspiré par sa femme, la jeune reine Marie-Antoinette et ses tantes, fit délivrer une lettre de cachet contre la comtesse du Barry.
Après l'exécution de Louis XVI (21 janvier 1793) à la veille de la déclaration de guerre avec la Grande-Bretagne, Madame du Barry revient précipitamment en France pour éviter l'apposition des scellés sur sa propriété de Louveciennes.
Malgré une pétition signée en sa faveur par 59 habitants de Louveciennes, elle devient « suspecte » dès le vote de la loi des suspects, le 17 septembre 1793. Ses séjours en Angleterre sont dénoncés comme une aide aux émigrés contre-révolutionnaires. Dénoncée par son ancien page Zamor, qu'elle avait renvoyé, déclarée ennemie de la Révolution, elle est emprisonnée à Sainte-Pélagie le 22 septembre 1793. Son procès s'ouvre le 6 décembre 1793 devant le Tribunal révolutionnaire présidé par Fouquier-Tinville et, le lendemain, elle est condamnée à la guillotine.
L'exécution a lieu sur l'actuelle place de la Concorde (alors place de la Révolution) le 8 décembre 1793 (18 frimaire An II du calendrier républicain). La Comtesse du Barry fait l'énumération de tous ses biens, espérant ainsi sauver sa vie. Elle est traînée jusqu'à l'échafaud[18]. Ses derniers mots — sans doute apocryphes — auraient été : « Encore un moment, Monsieur le bourreau ! » Elle est inhumée au cimetière de la Madeleine où 1 343 guillotinés de la place de la Concorde ont été enterrés.
1775 Le barbier de Séville ou la précaution inutile BEAUMARCHAIS
écrivain, dramaturge, musicien et homme d'affaires français. Éditeur de Voltaire, il est aussi à l'origine de la première loi en faveur du droit d'auteur et le fondateur de la Société des auteurs. Également espion et marchand d'armes pour le compte du roi, c'est un homme d'action et de combats qui ne semble jamais désarmé face à un ennemi ou à l'adversité. Son existence est tout entière marquée par l'empreinte du théâtre et s'il est principalement connu pour son œuvre dramatique, en particulier la trilogie de Figaro, sa vie se mêle étrangement à ses œuvres.
Dans ses écrits théoriques comme sa correspondance, Beaumarchais a toujours procédé à une théâtralisation de sa vie. Sa production est marquée d'une part par des climats historiques très contrastés et d'autre part par ses revers de fortune. Cependant, la gaieté, l'amour, thème central, et le « bon et vrai comique » demeurent au cœur de sa composition dramatique. Les relations de pouvoir et la satire politique occupent une place importante dans son œuvre et la définissent comme un théâtre des Lumières.
Ses premières parades lui permettent d'étudier les formes d'un langage dramatique dont le comique repose sur les jeux de mots et du corps.
1775 Le barbier de Séville ou la précaution inutile BEAUMARCHAIS L'argument de la pièce est inspiré par la situation de l'École des femmes de Molière (elle-même inspirée d’une nouvelle de Paul Scarron, La Précaution inutile, incluse dans ses Nouvelles tragi-comiques, parues de 1655 à 1657), sinon que le récit est axé sur le point de vue du jeune homme et de son valet, et non sur celui du barbon.
Il faut attendre le 2e volet de la trilogie: La Folle journée, dont on retient aujourd'hui ce qui n'était qu'un sous-titre Le Mariage de Figaro, pour que l'auteur donne la mesure de son originalité et de sa maturité dramatique. C'est une pièce pétillante et pleine d'esprit, inspirée des comédies de Molière. Achevée en 1781, elle ne put être représentée qu'en 1784, à l'issue d'un bras-de-fer avec la censure royale. La pièce passe pour révolutionnaire bien que son personnage principal, Figaro, semble davantage enclin à tirer parti d'un système existant qu'à en bousculer les fondements.
Personnage du peuple sévillan, vif, sentimental, enthousiaste, insolent, il est depuis sa création, il y a plus de deux cents ans, un héros populaire et sympathique, voire pathétique et dramatique. Il arrive souvent trop tard pour empêcher l'irréparable, mais il est le témoin et le catalyseur de toute l'histoire — « Figaro-ci, Figaro-là » —. Il est l'amoureux, l'entremetteur, le discoureur, le serviteur virevoltant, mais aussi le nigaud maladroit, le cabotin provocateur et finalement le valet résigné. Il fut annonciateur des thèmes de la Révolution française.
Figure importante du siècle des Lumières, il est estimé comme un des annonciateurs de la Révolution française et de la liberté d'opinion ainsi résumée dans sa plus célèbre pièce, Le Mariage de Figaro :
« Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits»
Par l'intermédiaire de Figaro, le personnage par qui Beaumarchais fait passer ses messages dans la pièce, l'auteur fait une satire de la noblesse. Il défend aussi la condition des valets: Dans l'ensemble de l'œuvre, le valet est plus intelligent que son maître.
Acte I, scène 2 « FIGARO. Aux vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ? »
Le Barbier de Séville fut adapté à plusieurs reprises pour l'opéra, notamment par Gioachino Rossini en 1816 sous le titre Il barbiere di Siviglia, ossia L'Inutile precauzione.
Le Mariage de Figaro, inspira aussi un opéra, Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) de Mozart, créé en 1786 à Vienne.
1776 INDÉPENDANCE DES ÉTATS UNIS
Le 4 juillet 1776, ce sont les 13 colonies britanniques qui proclament leur indépendance et leur nouveau statut d'Etats Américains. Réunis à Philadelphie, leurs représentants ratifient leur déclaration d'indépendance, un texte rédigé par Thomas Jefferson. Ils déclarent la guerre avec l'Angleterre.
John Trumbull réalisé entre 1817 et 1819 et dépeignant la présentation d'un projet de la Déclaration d'indépendance des États-Unis au Second Congrès continental par la Commission des Cinq.
1777 FRAGONARD le verrou
Cette peinture, véritable symbole de l'esprit libertin du xviiie siècle, reflète l'état d'esprit adopté par les peintres de l'époque, notamment celui de François Boucher, l'un des maîtres de Fragonard et grand représentant de la peinture rococo.
1779 SYMPHONIE CONCERTANTE MOZART
1781 ah vous dirai je Maman
1787 PETITE MUSIQUE DE NUIT- DON GIOVANNI -QUINTET À 2 altos
1791 LA FLÛTE ENCHANTÉE MOZART
GALANT/ ROCOCO
Simplicité
Mélodies faciles
Légèreté
Insouciance
SCARLATTI
STAMITZ
Développement de la musique orchestrale
LA MUSIQUE devient un art et se dissocie de son caractère utile
Mise en valeur des capacités vocales des interprètes — souvent, au détriment de l'action scénique —, habileté technique époustouflante et prouesses diverses — trilles, roulades, notes piquées, longues cadences improvisées, etc. —, sont les principales caractéristiques du bel canto
1780 ABOLITION DE LA TORTURE EN FRANCE par Louis XVI
1782 LACLOS Les liaisons dangereuses- comtesse du Barry au château de Louveciennes
1783 interdiction du corset en Autriche
1783, en Autriche, l'empereur Joseph II du Saint-Empire lance une campagne anti-corset et anti-paniers. Un décret impérial interdit "l'emploi des corsets quelconques dans les maisons des orphelins, dans les convens, et, enfin dans toutes les institutions consacrées à l'éducation [...] les femmes condamnées, par punition correctionnelle, aux travaux publics, porteraient désormais un corset et des paniers."[
1786 HAYDN LES 7 DERNIERES PAROLES DU CHRIST
recherche de l’équilibre et de la clarté, simplificaton de l’harmonie (triomphe de l’accord parfait), rigueur formelle (invention de la forme sonate). Mais cette volonté générale d’ordre ne débouche pas sur l’ennui car, dans le détail, le lyrisme des mélodies, les contrastes rythmiques et l’opposition des thèmes aboutissent à un langage très vivant et propice à l’expression dramatique.
1787 BONAPARTE dépucelé au Palais Royal
Le Palais Royal est un beau quartier
Faire son palais
Les Hirondelles
Castor
Demi- mondaines
1788 BERNARDIN DE SAINT PIERRE Paul et Virginie
1789 RÉVOLUTION FRANÇAISE
Outre les pantalons (ou les jupes), rayés souvent aux trois couleurs, le sans-culotte arbore la blouse et le gilet ou la veste courte à gros boutons (la carmagnole), et des sabots qui marquent son appartenance au peuple travailleur. Le port du bonnet rouge, à l’origine utilisé pour protéger la chevelure dans certaines professions, et qui évoque les esclaves affranchis de la Rome antique, le bonnet phrygien, s’affirme dès le 10 août 1789, comme le « symbole du pouvoir politique des sans-culottes "
Les élus sans-culottes répudient et retirent de leur nom les références à la noblesse ; certains se donnent des noms référant à la république romaine comme « Brutus » ou « Gracchus ». Les « Leroy » se renomment « Laloi ».
Le 20-21 juillet 1789 l'abbé Sieyès, tient un discours distinguant entre citoyens « actifs » et « passifs ». Les femmes furent classées, comme les enfants, les étrangers et tous ceux ne pouvant s'acquitter d'un cens électoral, dans cette seconde catégorie. Malgré l'appel de Condorcet, elles furent ainsi officiellement exclues du droit de vote par l'Assemblée nationale le 22 décembre 1789, exclusion maintenue par la Constitution de 1791 puis par un vote de la Convention nationale le 24 juillet 1793.
À partir d'octobre 1793, toute autonomie des femmes est bannie de la vie politique.
Salle du manège et clivage gauche/droite
Les sans culotte, la carmagnole et le bonnet frigien
Dansons la carmagnole
Création du drapeau bleu de Paris, rouge de la garde nationale, blanc du roi
1789 GEORGES WASHINGTON PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS
1791 DÉPÉNALISATION DE LA PROSTITUTION-SYMPHONIES LONDONIENNES
Les introductions lentes apparaissent dans les « symphonies londoniennes » de Haydn. Mozart commence rarement avec des introductions lentes. Chez Haydn, les symphonies possèdent une introduction lente pour habituer les spectateurs à se taire et à se préparer
1792 1ere RÉPUBLIQUE- PRISE DU PALAIS DES TUILERIES-Instauration du divorce-
la prise du palais des Tuileries, puis l’emprisonnement de Louis XVI et de sa famille au Temple qui vont mettre fin à la monarchie constitutionnelle par un Décret abolissant la royauté-
le divorce, instauré in extremis le dernier jour de l'Assemblée législative en 1792, va être largement utilisé par les femmes qui régularisent des situations matrimoniales difficiles.
1793 LOUIS XVI & MARIE ANTOINETTE décapités place de la révolution- Concorde- DAVID La mort de Marat- Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
Fuite de Varennes
Procès de Marie Antoinette au tribunal de la révolution
Toute représentation de la royauté est strictement interdite par la Révolution. Depuis le 10 août 1792, on enlève les statues royales des lieux publics. La Convention ordonne, en 1793, la destruction des tombeaux des rois à Saint-Denis, celle des portraits royaux et même la démolition de la galerie des rois à Notre-Dame de Paris. Car toute image, si petite soit-elle, comporte une dangereuse puissance d'évocation. L'acharnement du régime révolutionnaire à détruire et à interdire toute représentation de la royauté et toute effigie d'un membre de la dynastie se prolonge bien au delà de la Terreur et s'explique comme une nécessité profonde, en vue d'assurer l'emprise des idées nouvelles.
En dépit de sa maladresse, cette miniature témoigne des sentiments d'attachement à la famille royale qui subsistent dans une partie de la population. Loin d'être anodine à la date de sa saisie, elle constitue un portrait récent des souverains morts et de leurs enfants vivants, parés d'attributs honnis de l'Ancien Régime.
Le maniérisme de la représentation restitue une atmosphère bien éloignée de l'époque révolutionnaire. Dans sa naïveté, cette miniature évoque un monde disparu. L'art de luxe auquel elle se rattache, qui intéresse une clientèle fortunée, sombre lui aussi, en grande partie, avec l'Ancien Régime.
1793-1794 LA TERREUR- ROBESPIERRE-DANTON-MURAT
Le bonnet phrygien tire sa symbolique de liberté de sa ressemblance avec le pileus. (chapeau en latin) qui coiffait les esclaves affranchis de l'Empire romain, représentant leur libération.
Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à juillet 1794
Théâtre d'ombres
Décret du tutoiement
1758-1794 ROBESPIERRE mener à la révolution thermidorienne
Olympe de Gouges, Danton, Roland, Desmoulins guillotinés
Théroigne de Méricourt sombre dans la folie après avoir été fessée publiquement et sera internée 23 ans
BOIZOT Simon-Louis la Fraternité ou la mort
1794 ABOLITION DE L'ESCLAVAGE
L'insurrection des esclaves de Saint-Domingue se prolonge à Paris. Les Hommes de couleur libres entrent dans la Convention, en France, et demandent l'abolition de l'esclavage dans l'empire colonial d'Ancien Régime, 1794. Tableau de Charles Thévenin
L'ancienne plantation John Rose 1795
Ce biscuit en porcelaine dure représente l'allégorie de l'égalité sous les traits de deux jeunes gens noirs. La femme porte autour du cou un collier de perles avec le triangle symbole de l'égalité, et l’homme quant à lui porte le bonnet Phrygien, l’attribut de la République française et symbole de liberté.
Cette sculpture va de pair avec la deuxième œuvre de Boizot, « La fraternité ou la mort », qui illustre quant à elle la fraternité, alors que celle-ci représente l’égalité et la liberté.
En pleine période de Révolution française, cette sculpture a été modélisée en rapport à l’aboutissement du décret sur l’abolition de l’esclavage en février 1794. Ce premier décret avait été voté pour s’appliquer seulement dans les colonies de France mais fut rapidement abrogé par la loi du 20 mai 1802.
1795 LES MERVEILLEUSES-MARSEILLE de Rouget de Lisle Hymne national
À la Révolution, le corset est soudainement abandonné pour une mode inspirée de l'Antiquité, et les Merveilleuses se promènent vêtues de voiles de mousseline légère. Le corset symbolisait trop l'Ancien Régime et les privilèges d'une noblesse oisive pour ne pas être jeté aux orties pendant cette période... À l'époque, les femmes considéraient comme moderne de pouvoir transporter toute leur garde-robe dans un seul sac, or il était impossible d'y glisser un corset puisqu'on ne pouvait pas le plier.
Au lendemain de la Terreur, les Français sortis des prisons ou revenus d’exil, ou tout simplement soulagés de voir la fin de la Terreur, se jetèrent avec frénésie dans tous les plaisirs. Après la terreur des sans culotte c'est le Retour au style luxueux de la mode: aux muscadins, aux incroyables.
point de convention Leopold BOILLY 1797
les Merveilleuses, empruntant à l’Antiquité païenne, prétendirent s’habiller ou plutôt se déshabiller à la grecque ou à la romaine, leur toilette consistant principalement en manteaux, costumes, tuniques à la grecque.
À partir de 1795, les hommes mettent un terme à ce qui restait de liberté aux femmes, leur interdisant par exemple des réunions dans les rues, cherchant à limiter les effets du divorce.
Les femmes qui retrouvent une visibilité sont les fameuses Merveilleuses, images même de ce qui est attendu d'un sexe à la fois soumis, séduisant et futile.
Cette peinture à l'huile sur toile représente un muscadin et une merveilleuse qui est prise pour une prostituée en raison de sa robe transparente.
1796 HAYDN LA CRÉATION