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La Parisienne

2ND EMPIRE 1848-1870

 

 

1839 première photographie par DAGUERRE

1852  Aristide et Marguerite Boucicaut qui se lancent dans la transformation du magasin, développant alors le nouveau concept de grand magasin avec un vaste assortiment large et profond, des prix fixés à faible marge et indiqués sur une étiquette, un accès direct, le principe du satisfait ou remboursé et une mise en scène de la marchandise dans un espace de vente : ce type de magasin ne vend plus simplement des marchandises, mais le désir d'acheter lui-même. 

Portrait de l'Empereur Napoléon III, 1865 CABANEL

Napoléon III  voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres : tel fut le point de départ de l'action du nouveau préfet.  Cette campagne fut intitulée « Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie »

Haussmann a l'obsession de la ligne droite, ce que l'on a appelé le « culte de l'axe » il est prêt à amputer des espaces comme le jardin du Luxembourg mais aussi à démolir certains bâtiments comme le marché des Innocents 

En dix-huit ans, des boulevards et avenues sont percés de la place du Trône (actuelle place de la Nation) à la place de l'Étoile, de la gare de l'Est à l'Observatoire. Les Champs-Élysées sont aménagés.

est créé un square dans chacun des quatre-vingts quartiers de Paris, ainsi que le parc Montsouris et le parc des Buttes-Chaumont.

les bois de Vincennes et de Boulogne deviennent des lieux prisés pour la promenade. Il transforme aussi la place Saint-Michel et sa fontaine

L'immeuble de rapport et l'hôtel particulier s'imposent comme modèles de référence. 

Haussmann fait aussi construire ou reconstruire des ponts sur la Seine ainsi que de nouvelles églises, comme Saint-Augustin ou la Trinité.

Il crée les égouts et lance la construction de théâtres (théâtre de la Ville et théâtre du Châtelet), ainsi que deux gares (gare de Lyon et gare de l'Est). Il fait construire les abattoirs de la Villette afin de fermer les abattoirs présents dans la ville.

Le Désespéré est un tableau du peintrefrançais Gustave Courbet réalisé entre 1843 et 1845. C'est un autoportrait.
Individualiste, revendiquant son autodidactisme et son terroir, Courbet était un amoureux des forces de la nature et des femmes. S'il a mené quelques combats, notamment contre la religiosité, la mauvaise foi et le mépris des paysans et des travailleurs manuels, la fin de sa vie le montre tout entier face aux éléments du paysage. Rarement un peintre avait, de son vivant, essuyé autant d'insultes.

Élu républicain, acteur de la Commune de Paris de 1871, il est accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, et condamné à la faire relever à ses propres frais. 

 

Cette huile sur toile représente Ophélie, un personnage de fiction de la tragédie Hamlet, de William Shakespeare, chantant juste avant sa noyade 1852, MILLAIS

En 1855, lors d'une visite officielle auprès de l'empereur Napoléon III et de son épouse, la reine Victoria séjourne au MEURICE et tout le premier étage est alors entièrement rénové à cette occasion.

Nymphe enlevée par un faune 1860 CABANEL

Au début des années 1860, le café de La Closerie des Lilas est le lieu de réunion des « intransigeants », un groupe de peintres sortant de l'atelier de Charles Gleyre à l'École des beaux-arts de Paris, et comprenant Bazille, Renoir, Monet et Sisley, bientôt rejoints par Pissarro, qui deviendront les impressionnistes. On y rencontre aussi Émile Zola, Paul Cézanne, Théophile Gautier, Charles Baudelaire et les frères Jules et Edmond de Goncourt.

Au début du xxe siècle, succédant à Paul Verlaine, autre habitué du lieu, Paul Fort, vient y disputer des parties d'échecs avec Lénine et s'y réunir avec ses amis hommes de lettres, Guillaume Apollinaire ou Alfred Jarry. 

La Closerie, dont la vie nocturne est passée dans la légende, devient un des hauts lieux de l'intelligentsia américaine : Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald, Henry Miller… font la réputation de Montparnasse. C'est à la terrasse de La Closerie que Fitzgerald fait lire le manuscrit de Gatsby le Magnifique à Hemingway.

Amedeo Modigliani, Germaine Tailleferre, Paul Fort, André Breton, Louis Aragon, Kees van Dongen, Pablo Picasso, Jean-Paul Sartre, André Gide, Paul Éluard, Oscar Wilde, Samuel Beckett, Man Ray, Ezra Pound ou, plus récemment, Jean-Edern Hallier, ont également fréquenté La Closerie des Lilas.

"Le déjeuner sur l'herbe" de MANET 1863 Alors Émile Zola, combat la peinture académique « et les œuvres sans vie d'un Cabanel » et défend les œuvres de Manet : « Il paraît que je suis le premier à louer sans restriction M. Manet. C'est que je me soucie peu de toutes ces peintures de boudoir, de ces images coloriées, de ces misérables toiles où je ne trouve rien de vivant. J'ai déjà déclaré que le tempérament seul m'intéressait. »

La célébrité de CABANEL vient avec la Naissance de Vénus exposée au Salon de 1863 qui est immédiatement achetée par Napoléon III pour sa collection personnelle.

« Son corps divin semble pétri avec l'écume neigeuse des vagues. Les pointes des seins, la bouche et les joues sont teintées d'une imperceptible nuance rose (...)» Théophile Gautier

"Le cercle de la rue Royale" TISSOT 1866

La haute société mêle l’ancienne aristocratie, bien implantée par ses propriétés rurales dans les provinces, et la grande bourgeoisie d’affaires, des capitaines d’industrie (Schneider par exemple) et de hauts fonctionnaires, des hommes politiques ou des médecins célèbres constituent des élites qui partagent fortune, puissance et influence, au moment où Paris devient le lieu de toutes les spéculations internationales permettant un enrichissement rapide.

Les traditions familiales varient quelque peu pour chacun de ces groupes mais ils partagent le même genre de vie et fréquentent les mêmes lieux. À Paris, ils vivent dans des hôtels particuliers servis par de nombreux domestiques et animent la « saison », c’est-à-dire la période des réceptions et des spectacles qui ont façonné le mythe de la Belle Époque. En été, ils s’installent dans leurs châteaux à la campagne ou dans les villas de la côte normande. Les stations thermales et les stations balnéaires préférées sont Biarritz, Deauville, Vichy, Arcachon et la Côte d'Azur.

La moyenne et la petite bourgeoisie, quant à elles, ont la particularité de ne pas travailler de leurs mains, de rechercher l’ascension sociale et d’aspirer à mener une « vie bourgeoise ». Concernant les revenus dont elles disposent, l’échelle se révèle assez étendue : on y trouve des petits rentiers, des cadres et ingénieurs, des entrepreneurs industriels mais aussi des fonctionnaires ainsi que des propriétaires ruraux habitant en ville.

Les mentalités, ou plus exactement la « morale bourgeoise » qui s’inscrivent dans la tradition française, appartiennent à ce groupe : il s’agit d’une vie fondée sur la respectabilité, le souci de l’épargne qui assure une certaine aisance et l’obsession des « bonnes manières » inculquées dans la famille.

"Le fifre" MANET 1866

Adam et Ève chassés du Paradis ou Adam et Ève après la chute 1867 CABANEL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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